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L'épagneul des Alpes : une race disparue exceptionnelle

Domianim

Domianim, spécialiste depuis presque 20 ans de la garde chiens en famille d’accueil à Toulouse, est heureuse de vous proposer une promenade dépaysante et instructive dans le monde cynophilique avec ce premier article d’une série sur les races disparues de chien.

Aujourd’hui, découvrons ensemble L’Épagneul des Alpes !

Avant que le Saint-Bernard  ne devienne l’un des plus célèbres chiens de montagne, l’Épagneul des Alpes  menait déjà au 19ème siècle des missions de sauvetage au sommet des montagnes éponymes et d’autres massifs d’Europe de l’Ouest. Il était également utilisé pour garder les troupeaux de moutons. 

C’était un chien au poil bouclé originaire de Suisse, élevé par les moines des monastères alpins, qui était connu pour son imposant gabarit : les témoignages de l’époque indiquent en effet qu’il pouvait faire 60 cm de haut et jusqu’à 1,50 mètre de long du bout du nez à l’extrémité de la queue.

L’Épagneul des Alpes est une des très rares races de chiens éteintes qu’il est encore possible d’admirer aujourd’hui. En effet, le musée d’histoire naturelle de Berne expose le corps empaillé de Barry (1800–1814), qui était élevé par les moines de l’hospice du Grand Saint-Bernard et est resté célèbre pour avoir sauvé au cours de sa vie plus de 40 personnes. Il est difficile de savoir à quel point l’animal aujourd’hui montré au public est représentatif de ce qu’était la race, mais sa physionomie a été modifiée à de nombreuses reprises par le musée pour mieux correspondre à l’idée que les spécialistes se font sur le sujet.

 

Deux causes majeures ont entraîné l’extinction de l’Épagneul des Alpes. D’une part, dans la mesure où il était utilisé pour de dangereuses missions de sauvetage en montagne, nombre de ses représentants connurent la mort dans des circonstances tragiques. D’ailleurs, dès 1839, une rumeur circulait sur sa possible disparition prochaine. D’autre part, une épidémie déclarée en 1847 tua la quasi-totalité de la population de la race, au point que les moines qui l’élevaient n’eurent d’autre choix que de le croiser avec le  Chien de Montagne des Pyrénées  pour tenter de le sauver.

 

Ces croisements donnèrent ensuite naissance au Saint-Bernard, qui fut reconnu comme race de chien suisse  dès 1887. Le Clumber Spaniel pourrait également faire partie des races obtenues à partir de ces croisements, mais la véracité de cette hypothèse est encore débattue par les spécialistes.